#Soloeotop
03 May
03May

À l’occasion de la Journée Mondiale du Parent Solo, célébrée le 30 mai chaque année depuis 2020 pour donner de la visibilité aux réalités souvent invisibles des mères et pères qui élèvent seuls leurs enfants, deux femmes d’influence porteront une parole forte et inspirante. 

Yvette Tabu Inangoy et Bakhta Chemame, toutes deux engagées sur le terrain social, politique et entrepreneurial, mettront en lumière la dignité, la complexité et la richesse de la parentalité en solo.

Yvette Tabu Inangoy, ancienne Ministre en République Démocratique du Congo et aujourd’hui entrepreneure, interviendra pour souligner l’importance d’une coparentalité saine, même après la séparation. 

Elle rappellera que rester parent ensemble, malgré les blessures du passé, est un acte de sagesse, de courage et d’amour envers l’enfant. Pour elle, la monoparentalité ne doit pas être une guerre larvée entre ex-partenaires, mais une occasion de réinventer une alliance éducative où l’enfant reste au centre, protégé par des adultes responsables et en dialogue. En dépassant les rancunes et les désillusions, les parents peuvent poser les fondations d’un équilibre nouveau, où chacun joue son rôle avec maturité.

Être un parent solo épanoui : une condition essentielle à une co-parentalité harmonieuse

Souvent, on met l’accent – à juste titre – sur le bien-être de l’enfant dans une dynamique de co-parentalité. 

Mais pour construire cette harmonie entre parents, il faut d’abord être une personne équilibrée soi-même. Cela passe par un travail profond sur l’estime de soi, la confiance en ses capacités, et un enracinement social solide.

Être bien dans sa peau, c’est aussi être fier de ce que l’on accomplit. Une insertion professionnelle stable – que l’on soit salarié, indépendant, fonctionnaire ou chef d’entreprise – donne une assise mentale et émotionnelle. Elle offre cette fierté d’avoir sa place dans la société, d’être utile, considéré, respecté.

Un parent qui se sent fort dans son rôle d’adulte, dans sa posture sociale, transmet cette énergie positive à ses enfants. Il ou elle devient un modèle de résilience, de courage et de dignité. C’est à partir de cette force intérieure que l’on peut dialoguer avec l’autre parent, dépasser les blessures, et construire une co-parentalité pacifiée et constructive.


À ses côtés, Bakhta Chemame, entrepreneure, fondatrice de GSR (Groupe Sécurité Routière) et partenaire France de Mamans Soloeotop ASBL, défendra avec passion l’idée que l’autonomie des mères solos passe par l’accès à des outils concrets de réinsertion professionnelle et sociale. 


Son action sur le terrain révèle que bien souvent, il suffit d’un petit levier, d’un soutien ciblé ou d’une opportunité, pour qu’une femme retrouve le volant de sa propre vie. GSR, au-delà de son engagement en faveur de la sécurité routière, devient ainsi un tremplin vers l’émancipation, en offrant des formations, des espaces de parole et des parcours d’accompagnement sur mesure.

L'entrepreneuriat y est vu comme un outil de reconstruction identitaire et économique, particulièrement adapté aux parents en quête de sens et de stabilité.

Toutes deux insisteront sur la sagesse et la vision partagée du couple parental comme socle indispensable au bien-être de l’enfant. Même séparés, les parents peuvent coopérer, se respecter et offrir un cadre cohérent et apaisé. Cette vision conjointe et bienveillante devient alors le terreau d’une parentalité apaisée, solide, capable de porter des enfants confiants, aimés, et bien entourés.

Le 30 mai 2025, leurs voix résonneront pour affirmer une vérité essentielle : la monoparentalité n’est pas un échec, mais une autre voie possible. Une voie exigeante, certes, mais aussi pleine de sens, de courage et de possibilités.

Elles incarneront, chacune à leur manière, cette force tranquille des parents debout, qui chaque jour, choisissent l’amour, la responsabilité, et l’avenir.

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