À l’occasion de la Journée Mondiale du Parent Solo, deux figures engagées et influentes s’exprimeront pour mettre en lumière une réalité souvent passée sous silence : la parentalité née du deuil et de l’abandon, en particulier l’abandon maternel.
Ils témoigneront avec force et sensibilité : Lachen Hammouch, journaliste, écrivain, fondateur du média Bxl, président co-élu de la section bruxelloise des Engagés, et Andy Vermaut, journaliste pour IndeGazette.be et président du World Council for Public Community.
Lachen Hammouch prendra la parole pour livrer un témoignage rare et bouleversant : celui d’un homme devenu parent solo après le deuil de son épouse. Ce deuil ne sera pas seulement la perte d’un être aimé, mais aussi la naissance d’une nouvelle responsabilité, vécue dans la douleur, le silence et la transformation.
Il racontera ce passage brutal d’un foyer partagé à un quotidien porté seul, avec pour seule boussole : l’amour inconditionnel pour son enfant.
Après le deuil, il ne s’effondrera pas – il se relèvera. Il reconstruira, avec courage et tendresse, un cadre de vie stable pour son enfant. Il incarnera cette paternité debout, forte et sensible à la fois, qui refuse de disparaître derrière les épreuves. Lachen montrera que l’amour parental peut renaître des ruines, et que le père peut devenir pilier, repère et refuge, même après l’inimaginable.
À ses côtés, Andy Vermaut portera un autre visage de la parentalité solo : celle née de l’abandon maternel. Il racontera la blessure que l’absence volontaire laisse chez l’enfant, mais aussi le rôle salvateur que joue le parent qui reste. Il insistera sur la force des pères qui ne fuient pas, qui tiennent, malgré le vide et les regards sociaux souvent indifférents.
L’un après la perte, l’autre après le départ – deux récits d’amour parental résilient.
Tous deux incarneront cette parentalité qui s’exerce non pas malgré l’absence, mais à travers elle. Ils rappelleront qu’élever un enfant seul, ce n’est pas élever à moitié – c’est donner tout ce que l’on a, même quand on n’a plus rien.
Ils lanceront un appel clair aux institutions, aux citoyens et aux médias : il est temps de donner une voix aux pères solos, de briser les tabous, de construire une société qui reconnaît toutes les parentalités – surtout celles que l’on ne voit pas.